On se voit, on se voit plus, finalement si et
On se voit, on se voit plus, finalement si et puis non. J'ai piqué ma crise, la Nième et cette fois-ci tu as répondu. On a échangé quelques mail, ça fait du bien de pouvoir de nouveau "discuter" même si ça ne fait pas avancer les choses.
J'ai le sentiment qu'il y a encore quelque chose qui passe entre nous. Mais tout est mis en péril. Tu as trouvé mieux ? Moi non, pas encore du moins. Je crois que je n'espère pas mieux en fait. Il y a des moment où ça va, et d'autre où je replonge, j'envoie tout valser. C'est signe que j'ai sûrement toujours des sentiments pour toi. Malheureusement ils ne sont pas partagés, il faut que je me rentre ça dans le crâne. A quoi servirait une déclaration enflammée si ce n'est de retomber encore plus bas. Si au moins j'étais sûre de remonter ensuite, mais non. Le risque est trop grand, mon cœur est trop fragile. Quelqu'un a dit que le plus grand risque dans la vie était de ne pas en prendre. Alors que faire ?
On devrait se voir bientôt, demain peut être si tu ne me fais pas faux bond une nouvelle fois. Sinon je mettrai mes menaces à exécution. J'irai chez toi quitte à la croiser, je m'en moque de cette souffrance là.
Je ne comprends pas tes paroles. Tu es si paradoxal. Certains de tes mots sont tellement inappropriés à la situation dans laquelle nous sommes, tu es engagé ailleurs. Mais quand ta voix tremble au téléphone et que tu me dis n'avoir pas le courage de me répondre, ça me donne une espèce d'espoir vain. Qu'est-ce que tu cherches ? Il reste quelque chose en toi que je pourrai raviver ?
Je ne devrais pas interpréter tout ça. Mais je me dis que si ça te mets dans cet état c'est qu'il y a encore de l'espoir à avoir. Sinon tu n'aurai pas retardé tant les choses, me dire adieu serait facile.